La logique n’est pas l’apanage de la programmation. Evidemment, améliorer ses compétences logiques ne peut qu’aider pour les raisonnements logico-mathématiques et plus généralement pour aborder les sciences et technologies. Mais cela va plus loin. La logique fait partie de notre vie quotidienne. Tout comme les algorithmes plus ou moins conscients qui guident nos comportements : https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2015/11/27/langue-et-langages/
Tout un domaine d’application du langage au moins repose explicitement sur la logique. Une argumentation décousue est inefficace. Tentez de me convaincre avec un discours incohérent ! On peut bien sûr débattre de l’existence, ou pas, d’une logique poétique. Pour le reste, n’oubliez pas l’étymologie de logique : logos, langage et raison. Langage et raison se croisent dans un même concept. Comment un enfant pourrait-il alors être « bon » en français et « nul » en maths ? Parce que les mathématiques n’ont pas été exprimées dans un français qu’il comprend. Ou parce qu’il n’est pas si bon en français que ses notes le laissent paraître – à partir du moment où l’on ne pénalise pas les phrases sans queue ni tête au plan grammatical, les enchaînements illogiques, l’absence de conjonction de coordination appropriées, etc. Progresser en logique, c’est progresser dans toutes les matières au sens scolaire du terme. C’est avancer dans son exigence vis-à-vis de soi-même.