Le mot apprenant est apparu il y a une dizaine d’années. On l’aime ou on ne l’aime pas, peu importe. C’est le concept qui compte. « L’objet de la pédagogie, écrit F. Morandi, ce n’est, ni l’enseignant, ni le savoir, ni l’élève, mais l’activité qui les réunit ». Autrement dit, il n’y a pas d’apprentissage passif. Il n’y a pas de transmission magique par un sachant. Subir un cours magistral donne des résultats peu probants. Vous souvenez-vous de ce que vous avez ressenti la dernière fois que vous avez participé à une conférence de seulement deux heures et de ce que vous en avez retenu ? Certains des enfants (intelligents) que nous avons la chance de rencontrer dans le cadre de l’association ne sont pas en mesure de dire en fin d’après-midi quelque chose sur ce qui a eu lieu dans leur journée à l’école. D’un certain point de vue, c’est uniquement par soi-même que l’on apprend. A fortiori de nos jours où beaucoup de savoirs sont disponibles sur Internet. Tel est notre devoir collectif : créer les conditions favorables pour que chaque enfant se saisisse activement de la proposition d’apprendre qui lui est faite. Pour qu’il devienne acteur de son apprentissage. Quel qu’il soit. La programmation n’est qu’un vecteur privilégié pour ancrer une démarche active d’apprenant. Parce qu’il est tentant et souhaitable de tester concrètement son programme : taper alors sur un clavier, c’est mettre la main à la pâte. Prendre son destin d’apprenant en main en quelque sorte
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